Haiti has a strong presence in Cuba, dating back to the late 1790's after the Haitian revolution, when many French moved to Cuba and took the kidnapped Africans with them. From this wave we get the Tumba Francesa and the Haitian roots music in Cuba. Haitian tradition contains a strong strain of Dahomey and Congo, both of which are present in Cuba. Haitian Rada is Cuban Arara, the Dahomey tradition.
More recently, Cuba is perhaps the only country to have welcomed so many Haitians fleeing the persecution of the Generals and their savage regime. There are reportedly over 300,000 recent arrivals in Cuba. And Creole, which is still spoken by descendants of the earlier waves, is Cuba's second language, with a Creole radio station in Havana. There are a number of Haitian roots groups playing in Cuba, including Ban Rrarra and Desandann.
Today, Cuba has several viable Haitian cultural organizations, including Bannzil Kreyol Kiba described in the article below by Susana Hurlich.
Santiago de Cuba is Havana's rival in literature, music and politics, and is regarded as the 'cradle of the revolution' because of the pivotal role it played in overthrowing the Batista regime. It's the second biggest city in Cuba and unlike other Cuban towns, has a noticeable Caribbean flavor due to the influence of the French planters and Haitians who settled there in the last century. The city's distinctive character is also due to its isolation from Havana, and it's own history is as colorful as that of the capital (Santiago de Cuba's first mayor was the conquistador of Mexico, Hernan Cortes). The city houses Cuba's oldest palaces and museums including the Casa de Diego Velazquez and the Museo Municipal Bacardi. It overlooks the Bahia de Santiago de Cuba and many houses feature lacy ironwork balconies, pointed windows and narrow external staircases. The Cementerio Santa Ifigenia is the final resting place of many famous revolutionaries, including Jose Marti whose embalmed body is on display.
Santiago de Cuba histoires et anecdotes sur la ville et région
Santiago une ville à part ! Santiago se démarque par une forme d’expression culturelle et des coutumes très en marge du reste de la vie cubaine. C’est la ville la plus ancienne fondée part les espagnols dans leur progression vers le nouveau monde. Elle fut la capitale pendant plus de quinze ans, position stratégique souvent convoitée par les anglais, ville au trésors exitant la convoitise des pirates.Vers 1800 plus de 25 000 français fuyant la révolution sanglante en Haïti vinrent se réfugier dans la baie , bon nombre d’entre eux avec leurs esclaves. Ces derniers importèrent une quantité de rythmes et coutumes propres au ethnies qui avaient été déportées vers Haïti. En 1868 ses environs furent le berceau de l’insurrection aboutissant à la première guerre d’indépendance qui faut de bouter dehors les espagnols, aboutit du moins à l’abolition de l’esclavage.En 1900, à nouveau, un mouvement parti de Santiago, s’alliant alors aux troupes américaines, boute les espagnols hors de Cuba signant ainsi la fine de la domination. C’est à Santiago à nouveau qu’en 1956, le peuple se soulève, joint par les barbudos pour renverser Batista, dictateur mis en place par les américains, Fidel Castro nomme alors la ville « Berceau de la révolution ». Un environnement social et politique brûlant agit souvent comme un catalyseur stimulant la fibre artistique des peuples comme si le stress et la souffrance obligeaient à trouver dans la communication des émotions dans l’art un baume à la souffrance. Au début du 19eme le Changui originaire de Guantanamo, proche de 80 km arrive à Santiago et se modernise peu à peu s’urbanise pour devenir le Son. Miguel Matamoros parmi tant d’autres ambassadeurs du Son, le sort des rues de Santiago le clame, le répand jusqu’à ce qu’il envahisse toute la grande île, puis le monde… Il n’est pas rare encore maintenant de croiser dans les rues du centre à peine assez larges pour laisser croiser deux vielles Buick ou Chevrollet d’avant la révolution, dominées par les balcons de ces splendides demeures coloniales au style Franco espagnol d’être sollicité par ces troubadours qui, guitare en main, sont prêts à vous chanter un vieux Son pour un bon verre de rhum. Les haïtiens venus se réfugier vers 1800 importèrent avec leur coutumes des rythmes comme « la Tumba Francesa, le Gaga, le Vodun » Ceux ci furent si bien assimilés qu’ils font partie intégrante du patrimoine de l’Oriente et viennent enrichir le répertoire des nombreux groupes folkloriques. Parmi ceux-ci, la « Compania Ballet Foklorico de l’Oriente » première formation de cette envergure reconnue et soutenue par l’état, régale le public averti de merveilleuse chorégraphie à forte inspiration haïtiennes, présentant notamment des costumes et déguisement hauts en couleurs. Dans ce contexte les percussions ont bien entendu un rôle de premier plan , elle délivrent des performances tout à fait pyrotechniques sur des rythmes tout à fait propre à l ‘oriente. Le carnaval a lieu au mois de juillet après la Zafra ou récolte de la canne à sucre. Il a été longtemps le plus fameux des Antilles on y venait depuis toutes les caraïbes et plus loin. Après avoir été suspendu pendant les « periodas especiales » il vient d’être réhabilité et vous attend… préparer vos dancing shoes, la Conga de Santiago ne vous épargnera pas.